Eska Kayser, les Opalines

LES OPALINES

Peintures sur radiographie médicale 

galerie Lee, 9 rue Visconti 75006 Paris

 Vernissage le 9 novembre 2021 à partir de 17:00

             https://youtu.be/tQ2SFpIzWD4           

Exposition jusqu’au 27 Novembre 2021 

Au-delà, des invendus sont en dépôt à la galerie et à l’atelier du peintre 17 rue Jules Chaplain 75006 Paris

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Publication concomitante : 

Eska Kayser, les Opalines,

éditions Le Livre d’Art, Paris

broché, 48 pages, 25 €

https://www.lelivredart.com/project/eska-kayser-les-opalines/

Eska Kayser, les Opalines

Eska Kayser, les Opalines

Fidèle à elle-même, la dernière production artistique d’Eska Kayser continue de relever plusieurs défis : celui de la privation d’atelier (confinement oblige), celui du changement de support (radiographie médicale en lieu et place de la toile de lin), celui de la technique (huile sur acrylique, ciment et colle), celui des illusions réinventées (le corps transparent suscitant de nouvelles représentations), celui enfin de la couleur imposée par le cliché (bleu métallisé) et de la qualité intrinsèque de l’image radiante (contraste, grain et netteté astreignants.)

Plus que jamais, Eska nous étonne et nous donne à voir des formes et des superpositions de plans très singulières. On revient aux sources du surréalisme façon Lautréamont, c’est « beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie. » Son goût pour le vaporeux est comblé par l’image irradiée d’os, d’organes ou de tissus mous dont elle joue pour introduire le mouvement, réalisant ainsi une impressionnante scénographie où des figures flottent dans un onirique ballet. Matité et brillance des noirs, déclinaison de bleus, verts et ocres côtoient des couleurs plus vives qu’à l’ordinaire au service de surprenantes métamorphoses : la robe du cheval ou du taureau est jaune, celle du cervidé bleue.

Ce dernier travail, véritable corps à corps avec la contrainte, s’affirme comme la quintessence d’une vie d’artiste plasticien : simplicité, acuité et poésie habitent ces images dont se dégage une émotion nouvelle, libérée de la difficulté d’être femme et affranchie de toute forme de combat.

Un apogée, en somme.

 

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ET 

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