Bernhard SCHLINK, La Petite-fille (compte-rendu de lecture)
Encore un passé qui ne passe pas…
À travers une histoire familiale déchirée, le narrateur se penche sur l’Histoire allemande, de la fin du XIXème siècle à la Réunification en passant par leTroisième Reich et la Séparation.
Kaspar, libraire septuagénaire installé à Berlin Ouest, perd sa compagne, Birgit, Est-Allemande passée à l’Ouest en 1964. Éternelle exilée, qui noya son tourment dans l’alcool.
À l’occasion de son décès, il lit les manuscrits qu’elle a laissés et découvre son passé de fille de l’Est, ainsi que l’abandon de son enfant après accouchement.
Kaspar se lance alors dans la quête de cette fille sacrifiée sur l’autel de la liberté et découvre les territoires de l’Est, gagnés par la renaissance du mouvement völkisch.
Plus qu’avec sa belle-fille, il noue une relation privilégiée avec sa belle petite-fille, l’amenant non sans finesse à desserrer l’étau national-populiste et à penser par elle-même.
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